Après la fermeture du bureau de Poste au village en 2020, la municipalité de Bormes les Mimosas a pris le relais pour maintenir des services essentiels en ouvrant une agence postale communale. Les anciens locaux de la Poste au quartier du bazar sont, depuis, devenus le centre de tri, point de départ de tous les facteurs de notre bassin de vie. Une évolution d’activité qui n’est pas sans poser des difficultés de cohabitation entre les riverains et les agents de la poste. En effet, situé en plein village historique, le centre de tri génère de nombreux problèmes de stationnement tout au long de l’année. La ville, toujours à la recherche de solutions tant pour ses administrés que pour les entreprises, a reçu les responsables régionaux pour un temps d’échange et une recherche de compromis.
"Nous savons qu’il n’y a pas de solution miracle dans un quartier où l’offre est moins importante que la demande, explique le premier magistrat, François Arizzi. Je rappelle que, hors période réglementée, le stationnement des véhicules de la poste dans les rues est autorisé comme pour tous les autres véhicules. Il serait illégal de faire une distinction. Pour autant nous avons trouvé un terrain d’entente où chacun fait des efforts pour faciliter, à court terme, la vie des résidents."
Ainsi, la ville va supprimer la place PMR qui était essentielle pour les usagers de la Poste lorsque le bureau recevait encore du public - tout en conservant bien évidemment, les trois autres places dédiées dans le quartier. Ce stationnement, situé dans la continuité du parking de la Poste, va permettre de manœuvrer plus facilement les véhicules de service et faciliter les chargements de courriers et colis. Dans le même temps, les représentants de l’entreprise se sont engagés à ce que les véhicules de service soient garés le week-end au parking St-François pour permettre aux habitants de stationner et recevoir leurs invités plus facilement.
“Nous avons conscience que cela n’est pas idéal mais toujours mieux qu’une situation de blocage, ajoute le maire. Nous continuons à échanger et travailler avec les responsables de la Poste et nous ferons un point d’ici quelques mois pour savoir si ces mesures améliorent la situation."