Véritable démarche de santé publique, cette action s’inscrit dans une volonté de préservation de la biodiversité en protégeant les arbres attaqués. Les pins sont les premiers à souffrir avec un affaiblissement général lorsqu’ils sont colonisés. Les poils urticants des chenilles qui se déplacent au sol à la « queue leu leu » (d’où leur nom) sont redoutables. Il convient d’être vigilant avec les enfants pour qu’ils ne s’en approchent pas. Les chiens et les chats peuvent aussi en faire gravement les frais lorsque les poils passent dans les voies respiratoires.
Le retrait et le brûlage des nids de chenilles en hiver par des professionnels, l’installation au printemps de pièges à phéromones pour éviter la rencontre entre les papillons mâles et les femelles, la mise en place sur les troncs d’arbres de colliers récupérateurs de chenilles,… différentes formes de lutte sont mises en place par la municipalité au cours des saisons, en suivant le cycle de vie de l’insecte.
Le meilleur ennemi de la chenille étant la mésange qui se nourrit de l’insecte, chacun peut facilement participer à la lutte contre la prolifération de ce nuisible en posant des nichoirs. Une jolie façon de donner vie à son jardin tout en agissant pour préserver la nature !
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