Vendredi 16 août, à 18h, la municipalité avec le soutien de la ville du Lavandou et l'association Mémoire Bormes 44 mettra en lumière, pour la première fois, ce pan méconnu de l'histoire locale.
A 18h :
- Rendez-vous aux ateliers municipaux du Lavandou, 168 rue des Bugadières - Un parking est disponible sur place et des navettes effectueront des rotations pour raccompagner les participants à leur véhicule jusqu'à 23h.
- Sur place, temps d'accueil et diffusion du court reportage sur les otages en présence de Ginette et Claude, témoins de l'époque
- Remise de goodies aux participants
- Départ sur le sentier emprunté à l'époque : 2,7km, 40mn de marche environ, 135m de dénivelé positif - Pensez à vous munir de bonnes chaussures.
- Un temps convivial autour d'un apéritif sera réservé aux participants à l'arrivée
A 19h :
Passage d'un dakota dc3 et deux North american T6 qui survoleront la place St-François
Point restauration et food-truck sur place
A 21h :
Concert Mémory Big Band Glenn Miller Story
Téléchargez le programme complet de la Libération de Bormes
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Le saviez-vous ?
Il y a 80 ans, à la veille de sa libération, le village de Bormes les Mimosas a vécu un épisode peu connu et pourtant très marquant. Le 16 août 1944, plusieurs dizaines de lavandourains trouvent refuge, à la demande de leur maire, dans les collines pour se protéger des bombardements. En effet, l’occupant allemand mine la petite et la grande jetée du port en vue de les faire exploser et éviter une zone d’accostage pour les troupes alliées. En plein centre du Lavandou, quatre maquisards locaux tendent une embuscade à un véhicule allemand. L’escarmouche fait un mort et quatre blessés chez l’occupant. Les résistants s’enfuient vers les collines, poursuivis par les troupes d’occupation et passent au travers la population qui s’était réfugiée le long de la Vieille.
Ce sont alors 180 personnes - hommes, femmes, enfants, vieillards - qui sont arrêtées et réunies dans une ferme (sur le site des actuels ateliers municipaux du Lavandou), suspectées d’abriter parmi eux les quatre maquisards. Menacés d’être exécutés immédiatement, les otages seront finalement conduits, à travers les collines, jusqu’au village de Bormes afin que leur sort soit décidé par la Kommandantur, située au Grand Hôtel. Placés dans des familles borméennes pour la nuit, ils doivent être fusillés le 17 août. S’ils s’échappent, ce sont les familles borméennes qui prendront leur place.
Une nuit de terreur marquée par le bruit des bottes dans les ruelles du vieux village.
Au petit matin, à l’heure où tout aurait pu basculer vers l’ombre, c’est une explosion de joie avec l’arrivée des parachutistes américains par le haut du village suivie de celle des Commandos d’Afrique par le bas. Les soldats allemands sont mis hors d’état de nuire et les otages lavandourains, comme leurs hôtes borméens, sont libérés. Un temps de liesse que la commune célèbre chaque 17 août depuis.
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